Une façon à peu près analogue de poser la question est : "Parmi ce qui est disponible sur you-tube, quels documents nous semblent particulièrement vénérables" ? ou "Quelles grandes figures devons nous saluer ? "
ou "Avec qui ou à partir de quand le Jazz ne peut plus être snobé car il devient un visage incontournable de la Musique ? ".
Voici donc quelques jalons de cette quête.
d' abord un blues improvisé en trio qui a l' avantage d' introduire graduellement les musiciens , témoigne de l' excellent niveau de certains musiciens de jazz vers 1950, en particulier ici le pianiste Hank Jones.
Puis vient Lester Young, d'abord avec son chapeau de Zorro.Vers 2:20, après un raccord, il a posé son chapeau et il joue, à peu près aussi souriant que Buster Keaton .
Le frère spirituel de Lester Young me semble être Coleman Hawkins :
Lui et Lester Young n'ont peut être pas révolutionné la musique, mais Dieu comme ils jouent bien ! ! !
Et puisqu' il s' agit d' évoquer ces glorieux jours anciens, j' ai choisi un très beau standard :
"Yesterdays", initialement une mélodie composée par le prolifique Jerome Kern.
"Yesterdays", initialement une mélodie composée par le prolifique Jerome Kern.
Ecoutons la version splendide de Billie Holiday :
Onze ans plus tard, ce sont 2 nouveaux petits jeunes qui émergent du lot : Miles Davis et Stan Getz en 1951.
L' époque voit jouer 2 pianistes solitaires, aveugles et géniaux : Lennie Tristano et Art Tatum.
Voici Art Tatum jouant yesterdays en 1950.
Et pour terminer deux versions de 1962- 64 par un immense guitariste autodidacte, Wes Montgomery :
d'abord une avec Wes filmé. ( On pardonnera deux approximations dans la traduction japonaise de la présentation).
La meilleure version de Yesterdays par Wes n' a pas été filmée ; mais avec un peu d' imagination on peut la mettre en ligne et indéniablement : it's a good tune.
Voilà. Peut être un titre plus approprié pour le post eut-il été "Nostalgie".
Contrairement à Simone Signoret, je risquerais " La nostalgie a été, est et sera.Car ainsi en est-il de l' Homme. Amen."
je laisse le mot de la fin en citant un comment you-tube de la vidéo de C.Hawkins :
yeah you can tell his sound in this recording is the result of a lifetime of experience.
C'est magnifiquement dit et particulièrement vrai pour Hawkins ou pour ceux ci :
Ici , Billie Holiday est accompagnée par, excusez du peu, Coleman Hawkins, Lester Young, et ce jeune blanc au sax baryton qui apprend religieusement : Gerry Mulligan.
Si ça ce n' est pas de la beauté à l' état pur, moi, je suis la Reine d' Angleterre.
Un des plus beaux blues jamais filmés, indeed...
... to be continued...
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