lundi 25 octobre 2010

Filiations

On crée difficilement ex nihilo. Je crois que Jobim s' est plus ou moins consciemment souvenu de Chopin.
à moins que ce soit Jobin de Chopim.
Etirons donc l' accordéon de la Pologne au Brésil et écoutons les hommages collatéraux.
( quelle est donc déjà la phrase de Cendrars ?
"le monde est un accordéon qu' une main sadique tourmente" )

Un immense pianiste russe joue un prélude d' un romantique polonais.

(  on a déjà parlé ici de Gilels. Enfin autorisé à faire une tournée aux U.S.A avec l' autre grand soviétique, il joue en premier et avertit un auditeur américain subjugué :  "attendez d' avoir entendu Richter..." )


 Un  français d'origine juive russe  un brin irrévérencieux amoureux d' une jeune et jolie anglaise.


Bon. Je pense qu' il y a avec la suite plus qu' un air de famille.
 Un brésilien bossa et rénova si bien que
 David Lynch  insère un moment mélancolique dans Lost Highway.

Il doit exister une centaine de versions de How intensitive, parmi lesquelles : 
 Sting avec Jobim

 où Pat Metheny démontre à qui en douterait qu' il est le plus grand guitariste vivant
et Antonio Sanchez est un batteur redoutable....

Le souple  iguane  I Pop  infléchit son répertoire.

 Et pour finir  côté  Soleil levant...

le monde est une pelote ou un plat de spaghettis où la recherche de l' ordre caché commence par le choix du bon fil à tirer...

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