jeudi 4 novembre 2010

Quincy JONES

Attention ! Arrangeur !
Vers 1965- 1970, le jazz se cherche et s' aventure au delà de ses formes habituelles. Les musiques de films de l' époque témoignent de ces glissements-gisements.De Lalo Schifrin, on connait bien sur  Mission impossible ou Bullit mais moins sans doute ce  danube incident que réutilisera Portishead .
Et bien, voici un chercheur-trouveur comparable !
Pour commencer, petite perle de suspense elliptique :


Parmi les grands albums de 1969, il nous faut absolument compter Walking in space , avec des arrangements ambitieux et somptueux. L' album est entièrement excellent.
Notons que l' objectif Lune de l' époque inspire nombres d' artistes - d'ailleurs un post pourra suivre sur le sujet.

Personnel: Quincy Jones (arranger, conductor); Bob James (arranger, electric piano);
Hilda Harris, Marilyn Jackson, Valerie Simpson, Maeretha Stewart (vocals);
Freddie Hubbard, John Frosk, Marvin Stamm, Lloyd Michaels, Dick Williams, Snooky Young (trumpet); Alan Raph (trombone, bass trombone);
J.J. Johnson, Kai Winding, Jimmy Cleveland, Norman Pride, Tony Studd (trombone);  donc 5 trombonistes ! !

George Jeffers (bass trombone);
Rahsaan Roland Kirk, Hubert Laws, Joel Kaye, Jerome Richardson (woodwinds);

Toots Thielemans (harmonica, guitar);
Paul Griffin (piano); Eric Gale (guitar); Ray Brown (acoustic & electric basses); Chuck Rainey (electric bass);
Bernard Purdie, Grady Tate (drums).
Producer: Creed Taylor. Recorded at the Van Gelder Recording Studio, Englewood Cliffs, New Jersey on June 18 & 19, 1969.

Track List:
 1. Dead End
 2. Walking In Space
 3. Killer Joe
 4. Love And Peace
 5. I Never Told You
 6. Oh, Happy Day 


La période est à l' expérimentation : aux instruments à vents de flutes à trombones s' ajoutent les nouveaux sons rendus possibles par les claviers électriques et autres synthétiseurs.

Un an plus tard, on demande  à Quincy de relooker une musique pour une série :( dont le concept pourrait paraitre aujourd'hui assez risqué: une série de suspense où le personnage principal est cloué dans un fauteuil roulant.Le moins qu' on puisse dire, c' est que la musique dynamise les choses! ). 

version originale, 1967

Et voilà le travail de l' arrangeur. Ironside . qui sera réutilisée par Tarantino.variante.

L' album suivant est excellent aussi : il s' ouvre sur une reprise de Simon & Garfunkel.

Et voici le plat de résistance.

Quincy Jones est à l'apogée de sa forme vers 1968-1972, époque décidément riche et passionnante, encore une preuve, mais son talent se diluera par la suite.

quoique de temps à autre, il soit capable de ceci

allez, another brilliant stuff , parce que c' est vous !

 

Vers 1970, en matière de musique de film, es Italiens sont à la pointe de la recherche, comme en témoigne ceci : ( on est tout à fait dans l' ambiance Walking in Space de Quincy Jones). ou ceci. ( vous connaissez tous Peppino de Luca et les Marc 4 ! ! ).

oui, c' et sympa, mais après le voyage des Beatles en Inde, ça manque un peu de sitar, vous n'auriez pas ?

Mais si bien sur


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