samedi 8 janvier 2011

More from Sir Herrmann ?

Ping. Pong. Le Yin et le Yang. Foin du monisme ! Quand le balancier du pendule s' est envolé vers Morricone puis s' est un instant suspendu dans les langueurs enniennes, son destin est de retomber pour terminer son oscillation vers Bern Herm.....

Partons un peu à rebours.... Sa dernière musique de film, achevée parait-il quelques heures avant sa mort ( Merci pour tant de conscience professionnelle, Bernard) reste l' une de ses plus réussies. Elle oscille encore entre le thème principal, blues d'un romantisme langoureux et des démons biens plus noirs. Le meilleur film de Scorsese est servi par une musique à sa hauteur... immense. The dark side of Bernard.
Bernard est aussi dans son élément dans l' univers de Jules Verne , comme l' ile mystérieuse ou Voyage au centre de la Terre, qui lui permet de tester des orchestrations moins orthodoxes : écoutons le crabe géant -
intéressant car ici c' est l' orchestre qui est filmé. je cite ici un excellent comment de You-tube :
This cue is clearly a loving homage to Stravinsky's Danse Sacrale from Le Sacre Du Printemps from the great Benny Herrmann. Though as you say, Herrmann's unique orchestration (i.e. 4 harps, 3 English horns, 4 tubas, 8 timpani, huge percussion section and a Hammond organ) truly makes it his own.

Un excellent pianiste français  Stephan Oliva , semble partager mes fondamentaux. Il a enregistré plusieurs disques de jazz en trio, dont un avec Paul Motian aux drums, qui ne fait pas le déplacement pour n' importe qui.
En prime, on a là de rares et belles images de B.H.
Merci à utubesucks qui l' a mis en ligne, dont voici un autre lien.Incurable romantique. tant de beautés  Hermaniennes a redécouvrir......
Soupçons d' Hitchcock est un film de 1941, dont la musique était signée Franz Waxman .... Un chercheur consciencieux lui a  appliqué la musique de Farenheit 451 et là encore, ça marche.


Attention. Le devoir d' un vrai blog est aussi d' informer.
Les extra-terrestres existent : la preuve irréfutable, en images, avec en prime une démonstration de véritables frappes chirurgicales . et pour la beauté canonique de l' affiche.
La musique de science fiction repose souvent sur des effets faciles.Enfin, en 51, avec un petit budget ( vu la qualité du pyjama en aluminium du robot Gort - particulièrement magnifique vu de dos) ,B.H s' en tire ... honorablement.
On voit que Danny Elfmann n' a rien inventé. ( Enfin, son générique des Simpson est ce qu' il a fait de mieux).
Difficile pour moi d' évoquer la musique de science fiction en passant sous silence ceci.
Ha, sources, origine, jeunesse.... soupirs....

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