Rarement, dans le monde médiocre de la chanson, survient un véritable talent.
Parfois, c’est un bon musicien avec des textes plus faibles - Gérard Manset ,Henri Salvador…
Parfois, il sait écrire, mais moins composer. Donc soit il tente sa propre sauce avec des réussites variables ( Dominique A, Thomas Fersen….) mais alors la musique est rarement à la hauteur des textes, soit il emprunte de bonnes musiques ( Nougaro), soit ses textes patientent jusqu’à ce que des amis composent pour lui .
Jean Roger Caussimon appartient à cette dernière famille. La qualité des musiques qui accompagnent ses chansons varie de passable à épouvantable. un exemple ? Milices.
Dommage, car JRC écrit mieux que le gauchiste de base.
Dommage, car JRC écrit mieux que le gauchiste de base.
Parfois, cela reste moyen, dans le registre usé nostalgique-gauchiste-réaliste : les Anarchistes, « Ah, qu’ il était beau mon cher Paris avant qu’ ils ne déménagent les Halles… », la mythologie de la Commune de Paris ou la camaraderie du Front populaire, belles filles qui préfèrent les mauvais garçons …. On risque retrouver les clichés de Ferré et Prévert quand ils sont mauvais : Mon Camarade est à la fois joli, moyen,prévisible et chantable par n’importe quel pseudo barde.
Tout le monde connait également Mr William et Comme à Ostende. Bonnes chansons.
Mais je crois préférer le temps du tango. et une bien meilleure version par léo Ferré.
Souvent, la musique penche vers un tango ou java un peu crapuleux.
Tout le monde connait également Mr William et Comme à Ostende. Bonnes chansons.
Mais je crois préférer le temps du tango. et une bien meilleure version par léo Ferré.
Souvent, la musique penche vers un tango ou java un peu crapuleux.
Caussimon est vraiment grand - et assez unique - quand il passe au-delà de ce registre : Ce n’ est plus tout à fait de la chanson, mais du texte tellement musical qui signe la singularité de son auteur.
L’aïeule.
Trois mots.
Pour dire correctement ces textes là, je souhaite bonne chance au pseudo barde.
Trois mots.
Pour dire correctement ces textes là, je souhaite bonne chance au pseudo barde.
Ubu.
Caussimon n’est pas un parisien pur jus : s’il est né à Montrouge d’ un père installé médecin, son éducation sentimentale a eu lieu à Bordeaux. Il n’ a vécu à Paris qu’à partir de 1943, déjà agé de 24 ans. Il a même été plus acteur que chanteur.
Il apparait dans le juge et l’ assassin de Bertrand Tavernier pour chanter la complainte de Bouvier.
Bon. Et voici ma chanson préférée du Monsieur, sur une musique de Léo Ferré : A la Seine, écoutable sur deezer, 1° titre du 2°album.
Chaque amoureux éconduit garde un petit désir de vengeance. Voilà la version de Jean Roger, avec au passage un petit hommage à Brecht et Weill, les indifférentes.( 4° titre du vol 3 de l' intégrale).
Il en existe une merveilleuse version par Léo Ferré sur Odéon 58, où il est accompagné par un trio assez tango....
Bon. Et voici ma chanson préférée du Monsieur, sur une musique de Léo Ferré : A la Seine, écoutable sur deezer, 1° titre du 2°album.
Chaque amoureux éconduit garde un petit désir de vengeance. Voilà la version de Jean Roger, avec au passage un petit hommage à Brecht et Weill, les indifférentes.( 4° titre du vol 3 de l' intégrale).
Il en existe une merveilleuse version par Léo Ferré sur Odéon 58, où il est accompagné par un trio assez tango....